Le modèle SACCADE fait parler autant au Québec qu’à l’international et de plus en plus de parents et de professionnels l’appliquent et y voient de petits miracles. Plusieurs publications en témoignent. Certains articles importants sur l’autisme vous sont également résumés.
Dans cet article, les bienfaits de la méthode SACCADE en centre de la petite enfance (CPE) sont exposés à travers les yeux des intervenants, des parents et des professionnels. Ce projet de recherche a été construit par l’équipe SACCADE, en collaboration avec le CPE Les petits murmures et une pédopsychiatre afin de créer un univers complet pour les enfants autistes de tout niveau de fonctionnement. Même si le projet est terminé, le groupe se maintient avec les mêmes professionnels expérimentés. Une erreur majeure s’est toutefois glissée dans l’article. Nous aurions dû lire : « le modèle SACCADE développé par deux spécialistes de l’autisme » plutôt qu’ « une approche comportementale ». Voici quelques extraits :
« Depuis le début de l'année, un groupe d'enfants autistes bénéficie d'un programme unique dans un centre de la petite enfance (CPE) de la capitale. Chaque jour de la semaine, six bambins se retrouvent dans un local de l'établissement du Vieux-Québec, où deux éducatrices spécialisées leur fournissent les outils de développement et une ambiance adaptés à leur condition. »
« Un enfant est ici depuis une semaine, après avoir été retiré de sa garderie parce que c'était devenu problématique, et tout de suite il s'est senti à l'aise parce qu'on répondait à ses besoins», renchérit Suzanne Pelletier, directrice adjointe à la pédagogie. «C'est magique, les parents n'en reviennent pas.»
« La jeune mère en a eu la plus belle preuve dès la deuxième journée, lorsqu'elle a conduit son bambin à ce CPE du Vieux-Québec. «Avant, c'était la crise tous les matins pour ne pas aller à la garderie. Au jour deux, ici, il s'est tout de suite senti mieux. Son anxiété avait diminué. Je le sens bien.»
« L'amélioration s'est aussi fait sentir sur le comportement et les habiletés cognitives de Joaquim qui ne parlait pas à deux ans et demi. «Il est maintenant capable d'exprimer ses besoins de base, comme la faim et la soif. Il peut aussi dire qu'il est fatigué ou qu'il veut regarder la télé. »
La revue consacre la majorité de ses articles sur l’autisme pour en faire un grand reportage. À l’intérieur, on y retrouve entre autres une entrevue avec Brigitte Harrisson, qui expose le fonctionnement interne de la structure autistique, soit l’origine du modèle SACCADE. La vulgarisation est facile à comprendre autant pour les intervenants que pour les parents.
Toujours dans le reportage de Québec Sciences consacré à l’autisme, un second article aborde les différentes thérapies proposées au Québec et remet en question l’orientation du gouvernement sur l’offre de services identiques à tous les enfants autistes. Il est donc évident que le modèle SACCADE, une approche développementale, a sa place dans le domaine de l’autisme.
Tel que cité par Dr Laurent Mottron, chercheur et professeur titulaire au département de psychiatrie de l’Université de Montréal : « Le Québec devra s’interroger sérieusement sur les orientations à donner aux services publics et actualiser la loi de 2003 pour tenir compte des connaissances scientifiques actuelles. «S’il est une donnée essentielle pour comprendre l’autisme, c’est bien sa très grande hétérogénéité, insiste-t-il. Pour l’instant, le gouvernement prescrit la même chose à tout le monde : 20 heures d’ICI par semaine. Alors que certains enfants, très fonctionnels, n’ont peut-être même pas besoin d’intervention par des professionnels, seulement de guidance parentale. C’est comme si on prescrivait le même médicament, avec la même posologie, dans tous les cas d’hépatite. C’est absurde. En outre, on a tout investi pour aider les petits de deux à cinq ans. Pour les adultes, il n’y a pratiquement rien! »
« Plutôt que de miser uniquement sur l’approche comportementale, on devrait faire plus de place à l’approche développementale, estime-t-il. Autrement dit, plutôt que de chercher à pallier les déficits des enfants autistes, les interventions devraient nourrir leurs forces. »
Le témoignage d’un parent, Kim Thúy, qui raconte comment le modèle SACCADE a amélioré sa relation avec son fils
« L’auteure de romans à succès, Kim Thúy, peine à cacher son enthousiasme lorsqu’elle parle de sa rencontre de l’été dernier avec Brigitte Harrisson et Lise St-Charles, deux spécialistes de l’autisme qui ont créé Concept ConsulTED. »
« Dans la vie, ton plus grand souhait, c’est que tes enfants soient heureux. Avec Valmond, on avait les deux mains ligotées, et on le regardait souffrir, raconte la mère. Maintenant, on a les mains libres. On peut l’aider. »
Le modèle SACCADE y est présenté afin d’y dégager ses contributions possibles dans le domaine de l’information et de l’orientation auprès de la clientèle TSA. Les auteurs concluent que: « Considérant que les individus TSA peuvent s'intégrer socialement et professionnellement de façon positive, mais que pour y arriver un accompagnement adapté est nécessaire, il est essentiel pour les professionnels de l'information et de l'orientation d'être à l'affut des dispositifs existants. L'utilisation de différentes composantes figurant à l'intérieur du modèle SACCADE est une de ces opportunités qui peut contribuer à mieux préparer et outiller ces spécialistes pour intervenir auprès des clientèles TSA. »
Québec, le 24 septembre 2015 - L'autisme... Pour un parent, quand le diagnostic tombe, c'est généralement le choc, l'inconnu, parfois même le désespoir. Les listes d'attente débordent et les résultats sont souvent mitigés. Avec l'ouverture à Québec de SACCADE, Centre d'expertise en autisme, c'est tout un monde de possibilités qui s'ouvrent maintenant aux personnes autistes, et ce peu importe leur âge ou leur niveau de fonctionnement.
(Québec) Une ligne et des flèches sur le tapis. Pas de néon «épuisant» salle d'attente fermée. Tableau décoratif aux tignes régulières. Brigitte Harrisson savait comment aménager les locaux de SACCADE pour que les personnes autistes qui y reçoivent des services se sentent à l'aise. Son secret, La cofondatrice du centre est elle-même autiste.
Après avoir oeuvré plusieurs années dans le réseau de la santé, deux professlonnelles en autisme ont créé, à Québec, leur propre centre spécialisé, dont l'approche de développement unique suscite l'intérêt même outre Atlantique.
Lise Saint-Charles et Brigitte Harrison toutes deux lauréates Le Soleil- Radio-Canada pour leur contribution exceptionnelle dans le domaine de l'autisme. Voyez leurs parcours, leur vision et comment SACCADE a vu le jour.
Lise St-Charles et Brigitte Harrisson, en compagnie de Kim Thuy, expliquent comment il est possible de permettre aux personnes autistes de communiquer grâce au Langage SACCADE Conceptuel.
Lise St-Charles et Brigitte Harrisson font un état de situation sur l'autisme et explique en quoi le modèle SACCADE qu'elles ont développé donne des résultats significatifs chez les personnes autistes. Elles expliquent aussi comment la clinique SACCADE aide les personnes autistes grâce aux divers services offerts. Entendez également le parcours de Brigitte Harrisson comme personne autiste.
Lise St-Charles et Catherine St-Charles Bernier, suite à l'inauguration de SACCADE, Centre d'expertise en autisme, explique en quoi le modèle SACCADE et la clinique spécialisée en TSA contribue à améliorer grandement le quotidien des personnes autistes et de leur entourage.